Jaune et Vert. C'est comme ça qu'on s'habille un samedi soir à Nantes quand on va au stade, La Beaujoire .

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À l'époque, le club familial de Nantes était un club de premier plan dans la Ligue française, et célèbre pour son football à une touche, notamment sous Coco Suaudeau. Génial en C1, massif en D1. Dans les années 90, on croisait souvent des joueurs comme Didier Deschamps, Claude Makélélé, ou Serge Le Dizet à la boulangerie... Epoque mythique.

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Mais le temps a changé. 2007, après 44 ans au sommet, le club est relégué en deuxième division. Ce fut une tragédie pour tout amateur de football. Le Nantes FC entame alors une transformation et reconstruit une nouvelle équipe forte. Cela a pris du temps. Le club a finalement atteint la Première Division au début des années 2010, et se bat désormais pour accéder au Top 10.

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La passion est revenue. Les plus jeunes ont trouvé leurs nouveaux héros parmi Emiliano Sala, Papy Djilobodji, Valentin Rongier ou encore Diego Carlos. L'une des ambiances les plus folles du football français se passe à La Beaujoire, où toute la tribune chante. La Brigade Loire, principal groupe de supporters nantais fondé en 1999, a compris le potentiel de cette tribune de 7 000 personnes. Et beaucoup d'entre eux se retrouvent derrière l'équipe pour les matchs à l'extérieur (avec quelques extras à Rennes ou Bordeaux). Les chants sont repris à l'unisson et les buts célébrés avec des descentes spectaculaires dans la tribune. Même les supporters des autres clubs reconnaissent la forte ferveur des Nantais.

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Le « Mur Jaune » de Dortmund n'est certainement pas le seul...

 

Photos de janvier 2019, dernier match d'Emiliano Sala à La Beaujoire (Nantes - Rennes). Le dernier quelques semaines après son décès.

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Texte & Photos : @pierretripont_officiel