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PACAEMBU

São Paulo, Brésil

Pacaembu – La maison des grands-parents de notre football. Le mien, le vôtre, le nôtre, PACAEMBU, c'est la voix de la sonorisation du stade qui répète la devise familière chaque fois que notre hôte s'occupe des supporters. Ce slogan nous rappelle à tous que le Pacaembu est un stade qui ressemble à une résidence secondaire pour tous les plus grands clubs de la ville ; rappelez des souvenirs à tous les fans qui ont déjà regardé un match de football sur ce terrain. L'architecture du début des années 50, les tribunes en béton, la piste autour du terrain, les clôtures étaient autrefois la scène principale de l'âge d'or de mon équipe (SE Palmeiras), pendant 30 ans (50,60,70) bien que nous ayons toujours notre maison (Estádio Palestra Itália) Pacaembu était la scène principale des Derbys, des matchs importants et des grandes finales. Toujours un rappel dans l'histoire de mon club en tant que stade où nous avons le plus remporté de trophées. 80 ans après son inauguration, peu de choses ont changé dans sa forme originale, pendant de nombreuses années, à une époque où São Paulo possède deux des arènes les plus grandes et modernes d'Amérique du Sud (Allianz Parque - SE Palmeiras) et (Itaquerão - SC Corinthians) et le São Paulo FC ont toujours le stade Morumbi, Pacaembu est devenu ce stade de secours pour les occasions spéciales. Ce qui m'amène au titre de ce texte, le sentiment de la maison des grands-parents. De nos jours, les arènes sont confortables, modernes, avec cette atmosphère électrique et divertissante du jeu moderne, ce n'est pas si mal, nous apprenons à aimer le jeu de cette façon pour continuer à en faire partie. Regarder des matchs de football à Pacaembu, c'est un voyage dans le temps. Les stands en béton, l'architecture old school, tu achètes ton billet au box-office, vendeur de cacahuètes et de pop-corn, loin des stands de fast-food dans les arènes, toute cette ambiance nostalgique te donne l'impression d'y être allé pour la première fois à un match de football, où le confort n'avait pas d'importance s'il pleuvait, qu'il faisait soleil, qu'il y avait du brouillard, pas de sièges marqués, peu importe, tout était dans le jeu. Ce sentiment romantique que vous venez de voyager quelques années en arrière a gardé le charmant vieux stade dans le cœur de tous les fans et supporters, quelle que soit la couleur de nos maillots. Le mien, le vôtre, notre Pacaembu !

 

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